La Guyane est un département Français recouvert à 95 % par la forêt équatoriale, qui reste parmi la plus riche et la moins écologiquement fragmentée du monde.
Pas moins de 5 500 espèces végétales ont été répertoriées, dont plus d’un millier d’arbres, 300 espèces d’orchidées, 700 espèces d’oiseaux, 177 espèces de mammifères, plus de 500 espèces de poissons dont 45 % lui sont endémiques et 109 espèces d’amphibiens. Ce seul département français abrite au moins 98 % de la faune vertébrée et 96 % des plantes vasculaires de la France.
La Guyane est alimentée par de nombreux fleuves, dont le Sinnamary, le cinquième par sa longueur (260 km), et prend sa source dans le massif central guyanais au nord de Saül. En 1995, son moyen cours a été noyé par la construction du barrage hydro-électrique de Petit-Saut, et la mise en eau de la retenue, facilitant ainsi l’accès à son cours supérieur, ou la densité d’aïmaras est exceptionnelle.
C’est une zone vierge de toute activité humaine (habitation, orpaillage.) dans laquelle la faune est encore préservée, vous pourrez ainsi, si la chance vous sourit, apercevoir perroquets, singes, tapirs, loutres géantes et toucans dans leur environnement naturel.
Le secteur sur lequel nous pêchons est jalonné de zones variées, enchainant les calmes et +/- profonds, et des séries de rapides +/- encaissés. Ces zones bien connus du guide sont le territoire de chasse et de repos du terrible Aïmara.
Les obstacles sont nombreux : arbres immergés et semi-immergés en bordure et dans le lit du fleuve, roches isolées, plages de sable, et rapides.
De nombreux affluents jalonnent le parcours et offrent de bonnes surprises, tant par la présence de gros poissons que par la beauté de leur paysage. Ils sont prospectés à pied ou en pirogue si le niveau d’eau le permet.
Le poisson roi du Sinnamary est l’aïmara.
La pêche en Guyane s’effectue en dérive à la pagaie, depuis la pirogue. Cela permet d’approcher les « hotspots » de la plus grande discrétion. Les postes convoités se situent généralement en bordure, au ras ou même sous la végétation !
La pêche à pied peut être pratiquée sur les rapides, en évoluant successivement sur les rochers et dans l’eau. La pêche au leurre de surface reste la plus prisée car les attaques de l’aïmara sont fulgurantes et spectaculaires, mais suivant les conditions il sera nécessaire de pêcher sous la surface.
D’autres espèces telles que les coumarous et pacous (serrasalmidées), ainsi que les « carpes » locales (anostomidées) sont présentes en bonne densité et offrent de superbes combats. Pendant les dérives, un bon esprit est nécessaire entre les pêcheurs car ils peuvent être amenés à épuiser les poissons des uns et des autres.
L’immersion dans la forêt est la plus totale ! L’isolement de la zone de pêche permet d’accéder à des lieux où vous seul traquerez ce poisson préhistorique. Afin de répondre à différents aspects logistiques nous travaillons sur la construction d’un carbet. Il est idéalement situé et permet de limiter la navigation et ainsi optimiser les heures de pêche.
Il sert de camp de base autour duquel nous gravitons pour prospecter des zones reculées. Il est alimenté en électricité par un groupe électrogène. Ce carbet apporte un confort sommaire mais très agréable dans cette zone reculée de toute civilisation !
Pour les plus aventureux, nous organisons des expéditions en amont, en s’enfonçant dans la forêt primaire à l’aide de la pirogue pour 2 ou 3 jours. Durant cette expédition Julien vous enseignera l’art de monter un véritable carbet guyanais, équipé d’une bâche en guise de toit et d’un hamac pour dormir.
A cet endroit le Sinnamary est bien mois large, la pêche devient une chasse d’approche. Derrière chaque souche, cailloux, remous peut se cacher un aïmara de plus de 10kg ! Il arrive fréquemment d’avoir le plaisir d’attaque un poisson à vue !
Matériel de pêche :
La plupart des poissons en Guyane, même de petite taille ont des dentitions et une défense incroyable, aussi, tout le petit matériel (anneaux, agrafes, émerillons) doit être très résistant.
Les leurres devront pour la plupart être réarmés avec des hameçons adaptés (en triple, ST-66 ou équivalent, en simple, modèle fort de fer 8 à 10/0).
D’une manière générale, le matériel pour le silure, le tucunaré et payaras est bien adapté à l’aïmara.
Deux Cannes pour la pêche aux leurres, de puissance 15/40 à 20/80g, mmoulinet puissant (au moins 7 kg de frein) et léger. Nylon de 40 à 50/100 ou/et tresse de 30 à 50 livres.
Equipement et vêtements
Prix par personne exprimé en Euro pour un séjour de 8 nuits, 6 jours de pêche guidée.
Base 3 pêcheurs : € 2100
Base 2 pêcheurs : € 2400
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Prix
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