Chasse en Asie centrale : Ouvertures miraculeuses entre steppes et montagnes
L’ouverture est un jour sacré que nous aimons généralement par tager avec quelques bons amis, en « jouant à domicile ». Mais parfois, l’envie de voyager est plus forte, notamment chez ceux qui considèrent que, malgré le poids de la tradition, cette journée est souvent peu favorable compte tenu de températures élevées.
Et puis il y a aussi les ouvertures anticipées d’août du petit gibier. Dont celle de la caille en Espagne par exemple.
Ou plus prestigieuse encore et que certains ne rateraient pour rien au monde : celle de la grouse en Écosse. Qui est fixée traditionnellement au 12 août. Ce jour du fameux « Glorious Twelfth » est un événement important, héritage d’une culture et d’une histoire uniques au monde. Encore appelée « lagopède d’Écosse », la grouse (Lagopus lagopus scoticus) est une sous-espèce de lago pède des saules qui vit exclusivement dans les moors, ces landes de bruyère et ces plateaux tourbeux qui s’étendent à l’infini sur les hautes terres d’Écosse et dans une moindre mesure d’Irlande. En raison de son isolement géographique, l’oiseau conserve le même plumage toute l’année.
Les destinations :
Peu connue, la chasse en Asie centrale, pour le petit giber est surprenante. Ainsi certains pays d’Asie centrale répondront aussi à vos attentes en ce début de saison. Et ce avec des diversités de gibiers qui vous feront revivre les émotions de nos anciens. Quand nos campagnes étaient encore vives en lièvres, faisans et perdreaux. Pas exemple, une ouverture en Mongolie est à la fois originale, car vous y partagerez la vie des nomades dans un campement de yourtes, et chargée de promesses.
Rares sont les pays qui offrent une telle diversité de gibiers : aux cailles, perdrix grises, lièvres variables, petits et grands tétras s’ajoutent en effet une foule de migrateurs. Dont les canards, bécasses et bécassines. Vous pouvez certes préférer octobre, car les coqs de tétras sont tous bien maillés.
Vous chassez dans un paysage de steppes immenses où les herbages alternent avec les zones humides. Le tout dominé par des reliefs plantés de mélèzes. Et, pour varier les plaisirs, vous pourrez remplacer une passée au canard. Mais aussi finir par un coup du soir à la pêche sur des rivières vives en truites lenoks. Ces poissons frisent les 60 cm, en gros ombres arctiques et en taïmens, les huchons locaux.
Moins lointain, le Kirghizistan propose d’autres émotions avec ses superbes populations de faisans naturels. Les paysages sont plus austères qu’en Mongolie, et vous chassez sur un terrain souvent plus difficile. Ce pays de montagne est plutôt réservé aux sportifs. Mais aujourd’hui et en raison de la guerre en Ukraine, la destination est moins accessible.
Aussi, il existe un autre grand pays de chasse pour effectuer une belle ouverture et dont nous vous avons parlé récemment : le Kazakhstan.
Mais aussi, le Kazakstan
Nous songeons plus particulièrement à la région de Karaganda et ses spots emblématiques à tétras-lyres : les monts de Karaganda, situés à 700 km à l’ouest de l’Altaï, sur des territoires amodiés en exclusivité par DHD Laïka. Vous opérez à une altitude moyenne de 1 000 m, dans un curieux décor de collines sèches souvent vives en perdrix grises et en lièvres variables, qui dominent de petits vallons verdoyants. Les tétras-lyres se trouvent là, dissimulés sous les couverts offerts par ces bandes arbustives qui épousent les contours des points d’eau.
Cet endroit où vous pouvez réaliser une centaine de levées par jour figure en tête du hit-parade des meilleures destinations pour ce gibier de chasse en Asie centrale.
A lire également, notre article Chasse au Kazakhstan : face à l’immensité d’une nature préservée.
Article publié le 28/02/2025. Remerciements à Pascal Durantel de la Revue Nationale de la Chasse.
